Son projet de société


LE CHEMIN D’AVENIR : « DE L’ESPERANCE A LA PROSPERITE »


Mes Chers Compatriotes !

Le changement tant rêvé pour le Congo est en marche. Ensemble, nous lui avons offert une perspective réelle par la mise en oeuvre de la « Nouvelle Espérance » projet de société que je vous ai proposé en 2002 et qui a reçu votre approbation pour le septennat qui s’achève maintenant.

Grâce à la Nouvelle Espérance, en effet, le Congo est en paix et en sécurité. Il est stable. Il n’est un mystère pour personne que rien de significatif, de bonne facture et de durable n’aurait pu se réaliser sans la paix, la sécurité et la stabilité. Avec ces acquis fondamentaux, tout dans notre pays est redevenu possible. Les horizons, bouchés après la période de cendres et de sang que le Congo a connue, sont de nouveau ouverts. L’espoir d’un avenir meilleur a repris corps.

Les horizons, bouchés après la période de cendres et de sang que le Congo a connue, sont de nouveau ouverts. L’espoir d’un avenir meilleur a repris corps.

L’espérance d’une vie meilleure, éteinte hier, est à nouveau ravivée. Entre 2002 et 2009, grâce à la paix, à la sécurité et à la stabilité, grâce donc à la Nouvelle Espérance, nous avons reconstruit les bases d’un Etat souverain, respectable et respecté. Nous avons posé les jalons solides de l’Etat de droit ; d’une économie qui tend à se diversifier et à se moderniser ; d’une société paisible, à la cohésion retrouvée et à la solidarité émergente. Nous avons amorcé l’oeuvre de maillage de l’ensemble du pays en infrastructures de base. Nous avons déclenché le désendettement de l’Etat en accord avec les institutions de Bretton Woods et poursuivi la restructuration du système financier national. Nous avons contribué activement à l’intégration sous-régionale, travaillé au positionnement et au rayonnement du Congo sur la scène internationale. C’était le travail nécessaire, obligatoire à faire dans un pays qui courrait le risque sérieux d’implosion. Un pays déstructuré qui avait perdu foi en lui-même et auquel il fallait donner les raisons et les moyens d’espérer de nouveau.

Ce travail, nous l’avons fait ensemble. C’est ensemble que nous devons le poursuivre, avec l’exigence de suite et de cohérence, afin qu’il n’y ait ni rupture, ni désagrégation de nos choix essentiels et de notre démarche solidaire vers la réalisation de notre destin commun.

Soucieux de cette cohérence, j’ai résolu d’ajouter à la Nouvelle Espérance, en grande partie déjà concrétisée, une ambition nouvelle : la modernisation et l’industrialisation du pays.

Dans cette perspective, l’oeuvre entamée dans le cadre de la Nouvelle Espérance sera poursuivie et achevée. Ce qui n’a pas été suffisamment développé ou n’a pas encore été mis en chantier le sera, grâce à l’action de modernisation et d’industrialisation du pays, conçue pour affronter les effets déstabilisateurs de la récession économique mondiale en cours, jugée unanimement très sévère.

Moderniser et industrialiser le pays c’est aussi ce que je retiens comme projet mobilisateur de la nation pour les années 2009 à 2016.

C’est le chemin d’avenir, au bout du quel il y aura la prospérité, le mieux-vivre, et le mieux-être de chacun et de tous.

La continuité et la nouvelle impulsion qui caractérisent ce projet convergent vers une même ambition forte : celle de faire du

Congo, à l’horizon 2016, un pays profondément transformé. Un pays modernisé et attractif, appelé à devenir un important producteur de biens et services, un pays compétitif et créateur dynamique d’emplois, un pays intégré à lui-même, à la sous région, au continent et au monde.

Notre pays, j’en suis convaincu, ne peut aller au développement par une voie différente et contraire.

Le chemin d’avenir que je vous propose, mes chers compatriotes, vise à répondre à l’urgence sociale et à l’exigence du développement global de notre pays.

C’est une vision porteuse d’une espérance toujours plus forte : celle de la renaissance multisectorielle de notre pays, pour consolider sa place dans le concert des nations émergentes modernes. C’est une ambition qui m’habite et qui vous interpelle, en même temps qu’elle requiert la participation collective, pour se transformer en résultats palpables, dans notre quotidien. Le chemin d’avenir que je vous invite à suivre, c’est la voie de l’expérience et de la sagesse. C’est une dynamique pour approfondir le changement en cours. C’est le projet qu’il faut pour transporter le Congo de l’espérance à la prospérité.

Denis SASSOU N’GUESSO.

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